Rhum Pérou

Le Pérou profite d'un climat propice pour la culture de la canne à sucre. La production de rhum péruvien repose sur l'utilisation de mélasse et suit la méthode de vieillissement solera. Deux marques se distinguent : Cartavio et Millonario.

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En savoir plus sur les rhums du Pérou

Au nord du Pérou, dans la région de Trujillo, se trouve le principal site de culture de la canne à sucre, ainsi que la réputée distillerie Cartavio, établie en 1929. Cette distillerie est pionnière dans le pays et est renommée pour produire l'un des meilleurs rhums au monde. De même, le rhum Millonario est issu de la distillerie du même nom, fondée il y a plus d'un siècle, également dans le nord du Pérou. La production de rhum péruvien repose sur l'utilisation de mélasse et suit la méthode de vieillissement solera. Bien que relativement récente dans l'industrie, la qualité des rhums péruviens est incontestable, et elle est également reconnue par des embouteilleurs indépendants tels que Bristol, Plantation et Rum Nation.

Le rhum Cartavio est fabriqué par les Destilerias Unidas Peruano. Son nom est inspiré de la ville de Cartavio, située dans la région de Trujillo au Pérou, en Amérique du Sud. Depuis 1891, la canne à sucre y est cultivée pour le compte de la Cartavio Sugar Company. Les conditions climatiques idéales du Pérou favorisent la croissance de cette plante. Le rhum Cartavio est élaboré selon la méthode Solera.

Chaque récit commence quelque part. L'histoire de la distillerie Millonario prend racine en 1904, dans le nord du Pérou, dans un petit village niché entre l'océan et les montagnes, avec la fondation de l'hacienda de Chiclayo. Cette localité est également réputée pour être la capitale de l'amitié. Au sein de cette hacienda, des cultivateurs de canne à sucre se rassemblent dans le dessein de bâtir une raffinerie. En 1922, l'hacienda et la raffinerie sont acquises par Piera de Castillo, sous la direction de Don Rolando. Doté de vision, ce dernier perçoit le potentiel de la distillation pour son domaine sucrier. Bien que les ressources premières abondent, les techniques demeurent rudimentaires. En 1933, Don Rolando envoie son fils aîné, Augusto, étudier le génie chimique à l'Université de Cambridge, en Angleterre. Puis, durant l'été 1938, un navire quitte un port anglais à destination du Pérou, transportant les précieux alambics à colonne d'origine écossaise qui seront utilisés pour la distillation.