New Grove

Les plaines et plateaux de Maurice (l'île Maurice) sont dominés depuis plus de trois siècles, par les champs de cannes à sucre qui occupent environ 90 % des surfaces cultivées. Cette culture a été introduite depuis Java en Indonésie par les Hollandais, entre 1598 et 1710. Bertrand-François Mahé de Labourdonnais, Gouverneur français de celle qui se nommait à l’époque île de France, est celui qui a développé et industrialisé l’économie de l’île Maurice. Le Domaine de Villebague, dans le village de Pamplemousses, abrita le premier moulin à sucre de l'île dès 1740. Peu après, en 1742, la première distillerie de rhum voit le jour et c’est Pierre Charles Harel, né en 1806, qui s’attache par la suite à considérablement améliorer les techniques de distillation et l’ensemble du cadre juridique entourant cette activité. Le Domaine de Villebague est toujours la propriété de ses héritiers, qui ont créé la société Grays. Ces derniers perpétuent la tradition et fabriquent le rhum New Grove, dont l’exclusivité est nichée au cœur du terroir qui a jadis hébergé la première et seule distillerie et sucrerie dès le XVIIIème siècle. Grays est considéré comme le pionnier de la distillation à Maurice.

L’entreprise produit près de 7 millions de litres d'alcool pur par an. Sa capacité de production quotidienne avoisine les 30 000 litres. La combinaison spécifique du sol volcanique de l'île Maurice, de son microclimat et de l'altitude, crée les conditions idéales pour distiller les rhums les plus fins. L'histoire de l’industrie du meilleur rhum à Maurice vaut autant que celle des Caraïbes ou de l’Amérique du Sud. Maurice est l’un des rares pays à produire des rhums traditionnels, à base de mélasse, et des rhums à partir de jus de canne à sucre.

New Grove intègre et opère la totalité du processus de création de ses rhums, de la plantation et culture de canne à sucre, à l'assemblage et l'embouteillage. Bien évidemment, l'étape clé de la distillation est gérée d'une main de maître par une colonne de distillation de 20 plateaux et une colonne de rectification de 17 plateaux, où des piquages collectent les composés aromatiques désirés. Après la condensation, le titre alcoométrique du rhum est de 94 %. Didier de Villecourt, le maître de chai, possède des fûts de différentes essences de bois, mais principalement de chêne français, de volumétries variées : de 170 à 410 litres. Le rhum est toujours mis en vieillissement à 65 %. Il sera ensuite réduit ou non à la mise en bouteille. Les bouteilles ne contiennent que du rhum et de l’eau : pas de sucre, pas d’agents de vieillissement, pas de colorants ou autres additifs.